Daniel Grobet, sculpteur neuchâtelois, maître de légèreté et de balance
1936 | Né à St. Imier. Ecoles à Neuchâtel |
1956-61 | Faculté de théologie protestante à Paris |
1958 | Voyage d’un an avec Gérald Matthey et Marc Deluz à travers l’Asie |
1959 - 65 | Dirige le foyer d’étudiants protestant à Paris |
1960 | Mariage avec Catherine Delon |
1960 - 74 |
Pasteur de l’église réformée de France à Paris et en Corse Création de l’organisation « la route des jeunes » |
1974 |
Révélation par une oeuvre de Calder à la Fondation Maeght de St. Paul-de-Vence
Bouleversé et fasciné par les équilibres et le mouvement, choisit d’exprimer cette dynamique par la sculpture |
1974 - 78 |
Retour à Durfort avec Catherine et leurs trois enfants
Autodidacte. Premières œuvres cinétiques en fer |
1978 | Séparation de Catherine et retour à Neuchâtel |
1978 - 96 |
Rencontre avec Birgit Esslinger. Reçoit par sa collaboration à l’atelier, l’organisation d’expositions
en Suisse et en Allemagne un public plus large et une plus grande reconnaissance Expositions de sculptures en Suisse et en Allemagne, participation à des concours pour travaux publiques |
2001 | Mariage avec Birgit Esslinger |
1998-2017 |
Vit et travaille avec Birgit à Sabran. Crée, par thème, des équilibres de plus en plus élaborés. Expositions en France, Suisse, Allemagne. |
"Ce qui me passionne et qui m'anime dans mon travail, c'est l'équilibre.
J'essaie de le traduire visuellement car nous le cherchons tous peu ou prou,
physiquement et moralement durant toute notre existence. Cette recherche
commence avec nos premiers pas.
Pour moi, l'équilibre engendre le mouvement, et le mouvement une transformation
de la vision de l'objet, et l'objet une forme animée dans l'espace.
En fait je ne sculpte pas le fer, je le plie, je le tord, je le frappe, mais je m'astreins
par la conjugaison et l'harmonisation des lignes à sculpter l'espace”.
Daniel Grobet s’est éteint le 1er février 2017 à Bagnols-sur-Cèze